La Définition de référence des investissements directs internationaux a été élaborée pour répondre à la nécessité de mesurer cette forme particulière d’investissement transnational. Publiée pour la première fois en 1983, cette version révisée de la Définition de référence de 2025 constitue sa cinquième édition. Au cours de cette période, l’économie mondiale s’est profondément transformée, mais la nécessité de comprendre l’investissement direct transnational reste aussi importante aujourd’hui qu’il y a 42 ans.
La coopération, la collaboration et le partage de connaissances constituent le socle de la Définition de référence. En outre, l’OCDE s’emploie, aux côtés du Fonds monétaire international et des Nations Unies, à promouvoir des approches cohérentes et harmonisées des éléments afférents à l’investissement direct international (IDI) du Manuel intégré de la balance des paiements et de la position extérieure globale, septième édition et du Système de comptabilité nationale de 2025. L’existence de ces normes internationales approuvées en matière de statistiques d’IDI contribue à favoriser des approches, des définitions et des méthodes cohérentes et comparables entre économies et avec d’autres comptes statistiques internationaux. Cet aspect est essentiel pour éclairer l’analyse et l’élaboration des politiques.
La production de statistiques n’est pas un événement ponctuel ; c’est un processus continu de développement et de compréhension. Cette cinquième édition fait fond sur les principes énoncés dans l’édition précédente afin d’appréhender l’évolution des besoins de statistiques officielles. La logique qui consistait à examiner le niveau supérieur des structures d’entreprises pour déterminer l’IDI entrant a été actualisée pour tenir compte des enseignements tirés. Nous avons ajouté des instructions sur la manière de compiler les statistiques sur un large éventail d’autres sujets. Ceux-ci englobent l’examen en aval des chaînes de propriété de l’IDI sortant, la distinction entre l’IDI qui accroît la capacité productive de l’économie d’accueil et les modifications de la propriété d’actifs existants, et l’identification d’entités à vocation spéciale (EVS) résidentes à l’intérieur des chaînes de propriété et la mesure de l’IDI qui transite par elles. Nous apportons également des précisions sur l’enregistrement des revenus d’IDI, tels que les dividendes et les bénéfices réinvestis, entre autres.
Le Groupe de travail de l’OCDE sur les statistiques des investissements internationaux remercie toutes les personnes qui ont contribué à la révision de la Définition de référence. Nous espérons que la cinquième édition demeurera un outil précieux pour les statisticiens et les utilisateurs de statistiques d’IDI, et que la mise en œuvre des normes révisées contribuera à améliorer la comparabilité des statistiques d’IDI entre économies.