Le montant de financement nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) dans les pays en développement dépasse largement les fonds publics disponibles, tant ceux des pays eux-mêmes que ceux fournis par leurs partenaires internationaux. Il est donc essentiel de mobiliser un éventail plus large de sources de financement, en particulier du secteur privé.
En soutenant la création de marchés, en démontrant la viabilité financière des opérations qu’elles soutiennent, en mutualisant les financements et en aidant les investisseurs à mieux comprendre les risques, les actions de financement mixte menées par les bailleurs de fonds, les banques multilatérales de développement (BMD) et les institutions de financement du développement (IFD) visent à améliorer le profil de risque et de rendement des investissements dans les pays en développement, afin d’attirer davantage de capitaux privés.
L’OCDE promeut l’adoption de standards élevés dans la conception et la mise en œuvre de ces interventions. S'appuyant sur ses données et son analyse des bonnes pratiques, elle encourage une coopération et une coordination accrues entre acteurs publics et privés, met en lumière les opportunités et les risques, examine les instruments (tels que les garanties) et les structures (comme les mécanismes de transfert de risques) qui sous-tendent les financements mixtes, et donne des conseils sur leur utilisation dans différents contextes afin de mobiliser davantage de financements privés locaux et internationaux, y compris des investissements en devises locales.