Les Tunisiens sont confrontés à la pire crise depuis une génération, conséquence du COVID-19, frappant une économie qui ralentissait déjà. Les politiques macroéconomiques ont limité la gravité de la récession, mais la pandémie a exacerbé les faiblesses structurelles, en particulier le faible taux d’investissement et de création d’emplois, le chômage élevé et l’informalité, l’inadéquation entre la demande et l’offre de compétences et l’émigration des professionnels hautement qualifiés.
L' économie de la Tunisie en un coup d’œil
Sur cette page un résumé succinct des tendances et perspectives économiques de la Tunisie, établi à partir de publications de l’OCDE (Étude économique, Perspectives économiques et Objectif croissance : réformes économiques) qui contiennent des analyses approfondies des tendances économiques ainsi que des recommandations d’action publique et donnent un aperçu de l’évolution des politiques structurelles.
Étude économique de la Tunisie (avril 2022)
Perspectives économiques (décembre 2021)
Après avoir accusé un fort recul de 8.8 % en 2020, le PIB devrait croître à un rythme annuel d’environ 3 % jusqu’en 2023. L’émergence d’une troisième vague de COVID-19 et le renforcement des mesures d’endiguement durant l’été ont pesé sur les secteurs de services à forte intensité de main-d’œuvre tels que le tourisme, tandis que le niveau élevé du chômage bride la consommation privée. La confiance des investisseurs demeure faible en raison de l’incertitude politique, des difficultés de financement de l’ample déficit budgétaire et des progrès limités accomplis sur le front des réformes structurelles. Cependant, la reprise économique chez les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie stimulera les exportations de marchandises, et l’activité touristique rebondira à mesure que la vaccination se généralisera à l’échelle nationale.