La croissance devrait s’établir aux alentours de 3.7 % au titre de l’exercice budgétaire en cours, avant de monter à 5.0 % et 5.2 % sur les exercices 2025/26 et 2026/27, respectivement. La demande intérieure, dans un premier temps freinée par des mesures restrictives, marquera une accélération à mesure que les tensions inflationnistes s’atténueront et que certains grands projets d’investissement seront déployés. Malgré un environnement géopolitique toujours défavorable, la croissance des exportations sera soutenue par le redressement de la production de gaz et de pétrole et par les gains de compétitivité résultant de la dépréciation du taux de change.
Il importe de consolider la stabilité économique et de mener des réformes structurelles favorisant la croissance, ce qui suppose de maintenir une politique monétaire restrictive jusqu’à ce que l’inflation se rapproche de l’objectif ainsi que de réduire la dette publique. Rationaliser l’investissement et les aides publics, accélérer les privatisations, lever les barrières d’ordre réglementaire et fiscal auxquels se heurtent les entreprises privées et éliminer les obstacles à la participation des femmes au marché du travail sont autant de mesures qui contribueraient à jeter les bases d’une croissance solide et durable.