La croissance du PIB devrait s’affermir pour atteindre 1.7 % en 2025, à la faveur de la forte hausse des dépenses publiques programmée dans le budget d’automne, avant de ralentir pour s’établir à 1.3 % en 2026, dès lors que l’effet de l’expansion budgétaire s’estompera. En raison des tensions sur les prix des services tirées par les salaires et de la relance budgétaire, les tensions sous-jacentes sur les prix resteront élevées, maintenant l’inflation globale au-delà de l’objectif en 2025-26. Du fait de l’ampleur des déficits publics, qui devraient atteindre 4.5 % du PIB en 2025 et 3.9 % en 2026, la dette publique demeurera supérieure à 100 % du PIB et continuera d’augmenter.
La politique budgétaire devrait être prudente et il serait nécessaire de reconstituer les marges de manœuvre, alors que l’orientation monétaire actuellement restrictive est progressivement assouplie. Il est indispensable de veiller à ce que les nouvelles règles budgétaires soient efficaces pour préserver la viabilité des finances publiques et soutenir les investissements publics porteurs de gains de productivité. Il est essentiel de poursuivre les réformes structurelles afin de stimuler l’offre de main-d’œuvre, de favoriser l’activité des femmes, notamment grâce à l’extension en cours des aides à la garde d’enfants, et de remédier aux déséquilibres entre l’offre et la demande de qualifications, notamment en procédant à une refonte du système d’apprentissage.