La croissance du PIB réel devrait se renforcer, passant de 2.7 % en 2024 à 3.1 % en 2025. La consommation privée, stimulée par les prestations en espèces et une inflation faible, sera un facteur déterminant. L’investissement sortira de sa torpeur du premier semestre 2024. La reprise du tourisme international soutiendra également la demande. La demande extérieure devrait toutefois être plus faible pour certaines catégories de biens. En raison du retrait du programme temporaire de prestations en espèces, la croissance devrait se ralentir légèrement en 2026.
L’assainissement budgétaire est nécessaire pour réduire le fardeau de la dette publique tout en renforçant le soutien aux catégories de population vulnérables. L’orientation de la politique monétaire devrait rester neutre à court terme, sous réserve d’une croissance de la production conforme aux prévisions et d’un lent retour de l’inflation. Il est possible de remédier aux déséquilibres du marché du travail dus aux évolutions structurelles en cours de l’économie par le biais de la formation, de l’éducation, et de réformes visant à encourager la compétitivité des entreprises.