Le PIB devrait croître de 1 % en 2024, de 1.5 % en 2025 et de 1.7 % en 2026. La poursuite des réformes devrait favoriser une plus grande stabilité de l’approvisionnement en électricité et atténuer les goulets d’étranglement logistiques, en réduisant les contraintes affectant l’offre et en renforçant la confiance. La baisse des taux d’intérêt débiteurs soutiendra l’investissement, tandis que la réforme des retraites et l’amélioration de la situation du marché du travail stimuleront la consommation. Le principal risque pesant sur la croissance réside dans la reprise des coupures de courant régulières. Le recul des prix des combustibles et l’appréciation du taux de change effectif depuis le début de 2024 font reculer l’inflation à court terme. La croissance de l’activité fera monter l’inflation en 2025.
L’engagement continu en faveur d’un assainissement budgétaire contribuera à limiter de nouvelles détériorations de la dette publique. En fonction de l’inflation mesurée par les prix à la consommation, les autorités poursuivront l’assouplissement de la politique monétaire en 2025, ce qui soutiendra la croissance. Pour renforcer la croissance potentielle et améliorer la viabilité budgétaire, il serait utile de poursuivre la réforme des entreprises publiques, notamment en ce qui concerne l’offre d’énergie et les perturbations logistiques. Un assouplissement de la réglementation, très restrictive, favoriserait la concurrence, la dynamique de la croissance des entreprises et la création d’emplois. La réduction de l’étalement urbain et l’amélioration des transports publics contribueraient à favoriser l’inclusion et l’accès à l’emploi.