La production devrait croître de 5.1 % en 2025 et de 4.8 % en 2026. La demande intérieure sera le principal moteur de la croissance. La consommation privée devrait rester forte et la situation du marché du travail favorable. Le raffermissement de la demande extérieure devrait favoriser une croissance régulière des exportations. L’investissement devrait bénéficier des nouvelles opportunités offertes dans les secteurs à forte intensité technologique et du rebond envisagé des exportations. Malgré sa hausse attendue liée au retrait prévu des subventions aux carburants et les risques concernant l’ampleur de cette augmentation, l’inflation devrait rester inférieure à sa moyenne sur longue période.
La dette publique a augmenté rapidement et il sera nécessaire d’accélérer le rythme de l’assainissement des finances publiques afin de reconstituer la marge de manœuvre budgétaire, notamment en augmentant les recettes fiscales et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, tout en renforçant les aides destinées aux catégories vulnérables. L’orientation neutre actuelle de la politique monétaire devrait être maintenue compte tenu des tensions sur le marché du travail. Les fortes disparités entre les genres pèsent sur les perspectives économiques pour les femmes. Investir davantage dans les aides à la garde d’enfants et favoriser la flexibilité au travail pourraient remédier à ce problème. Réduire les problèmes d’inadéquation des compétences pourrait stimuler la croissance tout comme l’inclusion sociale.