La croissance économique se redressera pour s’établir à 1.7 % l’an prochain puis à 2.7 % en 2026, à la faveur de l’embellie des conditions financières, du raffermissement de la demande extérieure et de la progression de l’investissement public. L’inflation a reculé mais restera élevée, en grande partie du fait des hausses d’impôts. Le taux de chômage commencera à diminuer l’année prochaine. Les exportations repartiront peu à peu à la hausse parallèlement au rebond de la demande dans la région. Une exacerbation des tensions géopolitiques dans la région demeure un risque majeur pour la confiance et le commerce.
La baisse des taux d’intérêt dans la zone euro favorisera la reprise de la demande intérieure. La poursuite de l’assainissement budgétaire permettra d’équilibrer les finances publiques ; toutefois, elle pèsera sur la croissance et alimentera l’inflation. Pour soutenir la croissance de la productivité, il faudra développer les compétences, renforcer la coopération entre les entreprises et les milieux universitaires dans le domaine de l’innovation et intensifier la concurrence dans les services. Une meilleure intégration des migrants ukrainiens et une montée en compétences plus généralisée pourraient contribuer à remédier aux pénuries de main‑d’œuvre affectant certains secteurs et professions.