La croissance du PIB devrait se modérer, pour passer de 2.8 % en 2024 à 2.5 % en 2025, puis à 1.7 % en 2026. L’augmentation de la production dans le secteur pharmaceutique continuera à soutenir la croissance de l’activité, mais à un rythme plus lent. La demande intérieure se raffermira, sous l’effet d’un renforcement du pouvoir d’achat des ménages, d’une baisse des taux d’intérêt et d’une reprise du marché du logement. L’inflation atteindra 2 % en 2025 et 2026, sur fond de ralentissement de la croissance des salaires. Les tensions observées sur le marché du travail devraient se relâcher, mais des pénuries de compétences perdureront dans des domaines essentiels. Une accentuation des tensions géopolitiques et des restrictions commerciales pourrait freiner l’activité dans des secteurs clés, comme le transport maritime et l’industrie pharmaceutique.
La banque centrale devrait abaisser progressivement ses taux directeurs dans le sillage de la Banque centrale européenne. L’excédent budgétaire se réduira en 2025 et 2026. Même si la dette publique est faible, le gouvernement devrait mettre à exécution ses projets à moyen terme et éviter de créer des tensions inflationnistes dans l’économie. Toute dépense supplémentaire doit être consacrée à un objectif prioritaire, notamment à des allègements ciblés de l’imposition effective des revenus du travail et à une nouvelle réforme de l’enseignement destinée à remédier aux pénuries de compétences.