La croissance du PIB devrait rebondir pour passer de 1 % en 2024 à 2.4 % en 2025 puis à 2.6 % en 2026. Le redressement des revenus disponibles réels contribuera à une hausse de la demande des consommateurs. L’investissement bénéficiera de l’assouplissement des conditions financières et de l’utilisation plus poussée des fonds de l’UE. La croissance des exportations s’accélérera, sur fond de raffermissement de la demande des principaux partenaires commerciaux de la Tchéquie. L’inflation globale devrait se maintenir aux alentours de l’objectif de 2 %, l’inflation sous-jacente refluant peu à peu. Les risques sont orientés de manière prédominante à la baisse, et tiennent aux tensions géopolitiques ainsi qu’à l’éventualité d’un ralentissement plus persistant que prévu de la croissance des principaux partenaires commerciaux de la Tchéquie, notamment de l’Allemagne.
Il faudrait que la politique monétaire conserve une orientation restrictive jusqu’à ce que les tensions inflationnistes sous-jacentes se dissipent. Les autorités devraient poursuivre l’assainissement des finances publiques à moyen terme, afin de reconstituer des marges de manœuvre budgétaires et de se préparer à faire face aux tensions sur les dépenses à long terme. Il faut réformer le système d’enseignement et de formation professionnels (EFP) et élargir le champ des possibilités de reconversion professionnelle et de développement des compétences, afin de réduire les pénuries de compétences et les problèmes d’inadéquation des compétences et de renforcer la productivité.