La croissance devrait se raffermir, passant de 0.9 % en 2024 à 1.6 % en 2025 et 2026, sous l’effet de l’amélioration de la consommation privée et de la hausse de la demande extérieure. L’inflation globale restera élevée et ne connaîtra qu’un léger reflux, passant de 3.2 % en 2024 à 2.5 % en 2026, les tensions sur les prix dans les services à forte intensité de main-d’œuvre persistant sur fond de tensions sur le marché du travail et de forte hausse continue des salaires. Le chômage augmentera légèrement, se hissant de 3.7 % en 2024 à 3.9 % en 2026.
L’orientation de la politique budgétaire est expansionniste, à la faveur des fonds budgétisés en 2023 qui n’ont pas été entièrement engagés, les dépenses publiques consacrées aux intérêts de la dette, à la protection sociale et aux soins de santé, ainsi qu’à la défense devant augmenter au cours de la période considérée. Une orientation budgétaire plus prudente s’impose, mais la situation est saine et le gouvernement devrait continuer de s’attaquer aux problèmes structurels, en mettant l’accent sur les investissements à l’appui de la transition écologique et sur l’atténuation des pénuries de main‑d’œuvre avec des mesures de renforcement de la productivité, tout en stimulant l’offre de main‑d’œuvre au moyen de réformes du système de prélèvements.