L’activité économique devrait se redresser lentement après une contraction de deux ans selon les projections, la croissance du PIB s’établissant à 1.1 % en 2025 puis à 1.4 % en 2026. L’inflation devrait reculer pour renouer avec l’objectif courant 2025. La hausse des salaires nominaux, due à la répercussion retardée de l’inflation passée, soutiendra les revenus des ménages et devrait stimuler la croissance de la consommation, parallèlement au recul de l’épargne. Les coûts de main‑d’œuvre élevés et la faiblesse de la demande devraient freiner l’investissement des entreprises. La situation du marché du travail devrait se dégrader lentement, en particulier dans l’industrie, d’où une légère hausse du taux de chômage.
La politique budgétaire sera légèrement restrictive au cours de la période considérée. En conséquence de la contraction de l’économie en 2024 et de nouvelles mesures discrétionnaires, le déficit devrait se maintenir à plus de 3 % du PIB en 2025. Un plan à moyen terme de réduction du déficit lorsque la croissance reprendra serait une bonne chose. Une progression du taux d’activité des femmes et des seniors et un transfert de charge fiscale des revenus du travail vers d’autres bases d’imposition favoriseraient une croissance inclusive.