Accra et Kumasi, deux villes ghanéennes en pleine expansion, font face à des défis croissants en matière de transport avec une augmentation de la pollution atmosphérique, des embouteillages et des accidents de la circulation. La majorité des habitants s’y déplacent à pied ou en transports populaires (notamment en tro-tro), confrontés à un accès aux services essentiels encore difficile. De véritables déserts d’accessibilité existent pour les modes de transport autres que la voiture, notamment dans les zones nouvellement urbanisées, où il est impossible d’atteindre les services essentiels en 30 minutes de marche. De plus, les transports populaires ne répondent pas pleinement aux besoins des usagers, en imposant par exemple des coûts supplémentaires ou en refusant l’accès aux personnes transportant de lourdes charges ou accompagnées d’enfants. Cette situation affecte de manière disproportionnée les femmes, qui combinent souvent déplacements professionnels et charges familiales. L’interdiction de certains modes de transport, comme les trois roues et les motos-taxis dans les deux villes, risque d’aggraver ces problèmes d’accessibilité. Cette note souligne les besoins en systèmes de transport durables, inclusifs et accessibles dans ces deux villes en pleine urbanisation.
Mobilité accessible et durable dans les villes africaines : Approche spatiale et genrée
Accra et Kumasi (Ghana)
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Notes ouest-africaines
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