La récession qui s’est installée dans le sillage de la pandémie de COVID‑19 a souvent été qualifiée de « récession au féminin », sous-entendant des répercussions négatives beaucoup plus marquées pour les femmes. Ce sont pourtant bel et bien les résultats des mères qui expliquent en grande partie les chiffres des pertes d’emploi des femmes. Il ressort en effet des données internationales présentées dans l’enquête 2020 de l’OCDE sur les risques qui comptent qu’au moment des fermetures des établissements scolaires et des structures de garde d’enfants, ce sont les mères qui ont assumé en grande partie le surcroît de travail familial et domestique non rémunéré et qui ont par conséquent été pénalisées et en difficulté sur le marché du travail. Ces résultats viennent également rappeler que les pouvoirs publics doivent prendre en considération les inégalités en matière de travail non rémunéré et intégrer la dimension femmes-hommes dans les mesures qu’ils prennent face à la crise du COVID-19.
Les responsabilités familiales et domestiques en temps de crise : Inégalités femmes-hommes en matière de travail rémunéré et non rémunéré pendant la pandémie de COVID-19
Document d’orientation
Les réponses de l’OCDE face au coronavirus (COVID-19)

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Résumé
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